TEMOIGNAGES DE PARENTS

ET D'ANCIENS ENURETIQUES

 

 

21 décembre 2014

Aujourd’hui je voudrais vous parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur dont je voulais parler depuis longtemps, qui touche pas mal d’enfants les menant souvent à un mal être, à la culpabilité et surtout la honte : l’énurésie.

Autour de moi, c’est un sujet qui est presque tabou… parler d’un enfant qui fait pipi au lit la nuit après avoir eu ses 3 ans ce n’est pas facile. Mon fils a commencé à être propre la journée vers ses deux ans et demi, il a décidé de faire comme les grands en montant sur son petit pot puis sur les toilettes… Une belle étape en soi et une fierté pour nous !!! Mini nous qui grandit !!! On pensait que le pampers la nuit allait disparaître par la même occasion, patiemment on attendait mais ce ne fut pas le cas… Les semaines, les mois passent et même les années… mais rien. Quand on devait passer une nuit en dehors de la maison, je mettais une couche dans le sac que j’enfilais à mon fils discrètement pour que ses amis ne le voit pas avec, que j’enlevais tôt le matin avant que quelqu’un ne le voit…il avait compris qu’on se moquerait de lui s’ils savaient qu’il portait des couches… Il n’était pas traumatisé plus que ça avec cette histoire de dormir en couche, c’était plus le fait qu’il ne fallait pas que ça se sache …ça l’inquiétait…la honte comme il le disait… tu ne diras rien maman ?...c’est un secret !

 

Je ne suis pas de nature inquiète car pour moi un enfant évolue en fonction de sa nature et à son rythme. Mais à 6 ans et devant les critiques incessantes des mamans et de la famille avec leur « mais il fait encore pipi à son âge, il met encore des couches, il doit avoir un problème, ce n’est pas normal,… » je suis allée demander conseil au pédiatre qui n’était absolument pas inquiet et qui me disait que ça viendrait de lui-même quand il se sentirait prêt, le déclic se ferait seul. Devant ma tête pleine d’interrogations, il m’a dit qu’un traitement existait si je tenais absolument à ce qu’il soit propre de suite… J’ai refusé en écoutant ses conseils car c’est un pédiatre exceptionnel, c’est le genre de docteur à prescrire les médicaments au minimum pour permettre au corps de l’enfant de se défendre autant que possible de par lui-même avant de lui administrer quoi que ce soit.

 

Après la visite chez le pédiatre, le temps est passé. Huit mois plus tard, sans que personne ne s’y attendre, le matin au lever, mon fils vient - tout fier - me présenter une couche : SÈCHE !… comme celle de la nuit suivante et celle d’après… Mon fils avait décidé qu’il était temps de grandir et de ne plus porter de couche…sans le traumatiser, sans le culpabiliser, naturellement ça c’est fait. Imaginez la fierté sur le visage de mon fils…et le soulagement intérieur que j’ai eu il faut l'avouer.

Je vous parle de ça car ce n’est pas évident pour un enfant de faire pipi à un âge ou d’autre ne le font plus… ils se sentent différent et chacun réagit différemment à l’énurésie : avec un peu de légèreté pour certains, avec de l’angoisse pour d’autres, des moqueries pour ceux qui le savent… Pour les enfants comme pour les parents ce n’est pas facile.

Une maman

 

14 avril 2013

bonjour,
Un petit message pour vous donner des nouvelles de mon fils Corentin, aujourd hui agé de 15 ans et 6 mois. L'énurésie reste toujours présente dans notre vie, mais à un degrés moindre, en effet il lui arrive d'être mouillé environ une fois tous les 10 jours, un réel soulagement pour lui mais aussi pour nous car je commençais sérieusement à m inquiéter  pour lui et pour sa vie future...................Après aussi pour nous ces derniers temps, une mise a distance ( dans notre esprit) de l enueresie, Corentin est parti plusieurs fois en colonie ( avec des couches dans son sac ) avec une gestion discrète et peu d incidents...............Aussi nous avons beaucoup relativisé le problème, son père, grand père et certainement arrière grand pere etaient enuretiques, concernant son père, son enuresie s'est arretée vers 16 ans .................pure coincidence ?????

Bon nous savons bien que le probleme n est pas encore completement reglé mais maintenant Corentin arrive a rester au lit tard le matin et apprécie ce moment la !!!!.....Chose impossible avant !!!!....Et ainsi gardons espoir .................
voila mon petit témoignage j’espère qu il peut vous être utile car je pense que de nombreux enfants sont dans la même situation, mais ce sujet reste encore bien tabou............et souvent l'enfant se retrouve bien seul vis a vis de cela
salutations

Christine (42)  

26 février 2013

Bonjour
J'étais énurétique primaire, mes parents se sont séparés quand j'avais 3ans et j'ai vécu avec ma mère chez son nouveau compagnon et mon père s'est mis en couple avec une nouvelle femme qui très vite n'a pas trouvez normal que je porte encore des couches la nuit, mais qui à la demande de mon père ne m'a pas trop embêté avec ça. Pour mes deux parents il n'était pas anormal que je ne sois pas propre la nuit et jusqu'a mes 5-6ans mis à part des rendez-vous chez le médecin pour mon énurésie je vivais cela plutôt bien. Mis à part que je ne comprenais pas pourquoi quand mes amis venaient dormir chez moi ou que je dormais chez eux et qu'ils ne portaient pas de couches. C'est à cette période que je compris qu'il n'était pas normal de faire pipi au lit.
Quand j'ai eu 6ans, ma belle-mère réussit à convaincre mon père que j'étais trop grand pour faire pipi au lit et qu'il était inconcevable que je porte encore des couches. Je me retrouvais donc dans un lit trempé le matin à chaque fois que je dormais chez eux et j'avais le droit à toutes les réflexions possibles et imaginables. Le point positif est que très vite j'ai appris à me servir d'une machine à laver.
Chez ma mère pas de changement mis à part le test de différentes méthodes pour guérir mon énurésie, pipi-stop, médicament, etc...
Puis vers mes 8ans, ma mère se séparait de mon beau-père et nous avons vécu à deux pendant un petit moment.
Vers mes 9/10 ans elle retrouva un nouveau compagnon qui avait lui aussi deux enfants. Un de 4ans qui lui aussi était énurétique et un qui n'avait que 2mois de moins que moi mais qui était propre la nuit. Je n'ai pas très bien réagi à cette confrontation et j'ai immédiatement rejeté les couches refusant de porter des "sous-vêtements" de bébé face à un garçon de mon âge. Il a fallu environs 3mois avec des réveils mouillés quotidiens pour que j'accepte de porter à nouveau mes couches (je plains mes frangins qui étaient dans la même chambre que moi et qui devaient supporter l'odeur de mes accidents nocturnes.)
Puis vers mes 13ans les nuits humides ont diminué petit à petit sans qu'il y ait réellement de changement dans ma vie et j'ai enfin accepté de dormir chez des amis ce que je n'avais plus fait depuis mes 6 ans et le moment ou je me suis rendu compte que j'étais "anormal". Malgré des petites périodes entre 13 et 15ans ou j'ai eu des accidents isolés ou au pire des petites périodes de rechute c'est avec une grande joie que mon lit n'a plus était humide.

Jonathan 24 ans

8 octobre 2012

Bonjour,

Je vous ai contacté pour des renseignements sur l’énurésie de mon fils âgé de 7 ans maintenant, un monsieur très gentil m’avait conseillé.

Il y a  peine moins d’un mois qu’il a quitté la couche à mon grand soulagement, je voulais juste vous faire part de notre comportement de famille pour l’aider dans cet abandon.

1) Nous avons arrêté de lui demander si il avait fait pipi dans la couche, je surveillais après son départ à l’école s’il avait bien jeté sa couche sale (ce n’était pas tous les jours). Nous avons arrêté de lui dire de mettre sa couche le soir et il choisissait si il l’a mettait ou non, il a géré en total autonomie, plusieurs soirs étant très fatigué il a oublié de la mettre et le matin au réveil il n’avait pas fait, il y a eu aussi des matins ou il avait fait alors on a changé les draps sans crier sans le disputer, nous lui avons dit que c’était normal et que dés fois même nous les adultes ca nous arrive de faire pipi au lit. Pour faire le nettoyage des draps sans culpabilité j’en ai profité pour lui montrer comment mettre en route la machine a laver le linge, il a mit les draps dedans et il était tout fier de savoir mettre la machine en route.

2) nous lui avons tenu comme discours que nous, nous savions qu’il en était capable et qu’il fallait juste qu’il se fasse confiance (nous lui avons répété plusieurs fois sur plusieurs mois peut être une année), les pipis dans la couche se sont espacés.

3) Ensuite dans la journée comme il a du caractère, j’ai arrêté de lui dire qu’il était mon bébé et je lui ai dit qu’il était mon fils.

4) je le canalise plus sur les limites qu’il dépasse largement avec moi sa maman.

J’ai aussi remarqué que chaque été (juillet, aout) il ne faisait plus (très souvent gardé à la maison) et qu’a chaque rentrée des classes, il refaisait, lors d’une sortie avec sa classe l’année dernière j’ai compris pourquoi il ne pouvait pas arrêter car la maitresse faisait ressortir le problème de chaque enfant et l’accentuait devant tout les autres enfants donc mon fils était dans la peur et le stress tout les jours, cette année la maitresse n’a pas ce comportement.

5) En m’analysant je me suis rendue compte que je faisais voir a mon fils ses problèmes (pipi au lit, pour l’apprentissage du CP j’étais derrière lui dans la lecture et l’écriture, le rangement de ses affaires, ses colères …) dans le but qu’il en prenne conscience et qu’il les modifies.

Il y a eu beaucoup de changement mais je pense que tout cela était nécessaire pour qu’il y arrive, et je suis consciente que je ne suis pas a l’abri d’un accident un jour. Je pense qu’il doit y avoir un changement de comportement familial et qu’il y a  des données que nous ne connaissons pas forcément de l’extérieur.

Je vous remercie de m’avoir aider lors de nos échanges par mail et si mon message peut aider d’autres parents j’en serais ravie.

 

Je suis ouverte aux dialogues, aux échanges.

 

I. S. - 83  RAMATUEL

  

16 juin 2011

 

       L’énurésie ce trouble qui vous pourri la vie…..

 

Mes parents désarmés face à ce trouble ont tenté beaucoup de choses:

- Cures,

- Boire de l’eau salée,

- Se tremper dans des bains d’eau salée,

- Médicaments,

- Mettre des couches,

- Levers nocturnes incessants,

- Appareils qui, au contact de l’urine sonnent.

Le regard des autres et les discutions de  l'entourage qui ne comprenne pas pourquoi je continuais à faire pipi au lit.

La honte que ma grand-mère maternelle me faisait ,en me braillant dessus et en exposant mes draps souillés aux yeux de tous .

Les réflexions incessantes de ma grand-mère : « t'as encore pissé au lit !!»  ou, Malory, on la prendrait bien pour dormir mais elle fait pipi au lit.

Je me levais la nuit et je changeais moi-même mes draps ou sinon je prenais des serviettes de toilette pour tapisser mon lit.

Je m’isolais et évitais de partir dormir ailleurs que chez mes parents (heureusement qu’ils me soutenaient même si parfois ils ne savaient plus quoi faire).

Je me souviens d’une fois, je devais avoir 15 ans et j’étais partie en vacances avec une copine et ses parents. J’ angoissais au coucher et essayais de ne plus boire et de peu dormir mais malheureusement j’urinais .Le matin, je me levais et me lavais en vitesse puis jetais mon linge tellement j'avais honte.

Je ne partais que chez mes grands-parents paternels qui eux, ne me jugeaient pas et se donnaient du mal à me lever la nuit.

Les réveils nocturnes, s’était une horreur, je dormais tellement bien que je devais être réveillée au moins deux ou trois fois par nuit.

Les cures étaient un déchirement de quitter ces parents, la première fois à 7 ans je suis restée deux mois, puis la deuxième fois à Salins-les-bains à « la BELINE » à 8 ans pour un séjour de trois mois Mais j'en garde d’excellents souvenirs après une période de d’adaptation ou je ne dormais pas et refusais de manger. Puis une dernière cure à 11 ans. En fait dans ces centres, je me sentais comme les autres et surtout comprise (personne ne me jugeait, ne se moquait de moi), les enfants étaient comme moi.

A chaque retour de cure ça allait bien une nuit ou deux puis rebelote ; un cauchemars qui n’en finissait pas, et surtout les déceptions de mes parents ainsi que la mienne. Je pouvais lire sur le visage le désespoir de ma maman et cela augmentait mon stress.

J’essayais de me contrôler, mais la fatigue m’emportait à chaque fois. Je me sentais vraiment différente et je m’isolais des autres quand il s’agissait d’être invitée,  je prétextais que je devais partir avec mes parents.

Le lien fusionnel que j’ai aujourd'hui avec ma maman est  certainement dû à cela car elle a toujours été présente, patiente, compréhensive. Je n’aurai jamais assez de ma vie pour la remercier de tout cela.

A l’époque, c’était un sujet de honte et tabou.

Dans ma famille, il n’y a jamais eu de personnes qui ont soufferts de ce trouble.

L’énurésie est partie le jour où mon deuxième frère est parti à l’armée, dés le lendemain , je me suis levée sèche de bonne humeur et au bout d’une semaine, j’étais guéries !!!

Maintenant, à mon tour, je suis une jeune maman et  ma première appréhension a été que ma fille soit propre donc je l’ai mise sur le pot pour la première fois, elle devait avoir tout juste 10 mois puis j’ai arrêté car je ne voulais pas la traumatiser avec cela. Elle a été propre à 12 mois la journée et à 2 ans la nuit. J’ai été fière d’elle car l’a ou j’avais "échoué", elle avait réussi.

L’énurésie a fortement perturbé l’estime que je me portais car je me sentais souvent nul, pas à la hauteur et cela me rendait très mal. J’ai appris pour cela à devenir très vite autonome. Mais je regrette de ne pas avoir été une enfant dite « normale ».

Je pense que mon énurésie est venue à la suite d’un choc psychologique que j’ai eu étant enfant car j’ai eu un accident à l’âge de trois et demi et ensuite je me suis mise à uriner la nuit.

Mais les spécialistes à l’époque ne s’intéressaient que très peu à ce problème.

Si votre association existe c’est que d’autres enfants en souffrent malheureusement !!!

Je vous remercie d’avoir créer cette association  pour que les gens arrêtent de stigmatiser cela comme un trouble de la honte mais aussi pour que les enfants se sentent épauler et qu’ils puissent vivre au mieux leur enfance pour qu’elle ne soit pas volée comme la mienne l’a été.

 

Cordialement

                                                                                                                                              MALORY D.  (74)      

 

4 mai 2011

  

       Bonjour, je m'appelle Sophie j'ai 34 ans. je suis née prématuremment mais je ne pense pas que ce soit en relation avec la suite. Je ne me souviens pas à partir de quel age j'ai été énurétique mais j'ai l'impression que c'est depuis ma naissance. Mon énuresie était donc la nuit mais malheureusement pour moi le jour aussi. Je me suis faite opérée a 8 ans d'un reflux urinaire, c'est à dire que l'urine remontait dans mon rein gauche au lieu de rester dans la vessie. De la petite section de maternelle au college ....voilà le temps que ça a duré!!!! ............Vers la fin du Cm2, début de la 6ième c'etait a peu près fini . La nuit, on peut dire que j'étais mouillée tous les deux jours et j'ai donc du porter des couches pendant des années, rien que de prononcer le mot couche, me faisait me sentir mal....

       - " Quelle honte !!!! c'est pas normal tout ca" , me disais je !!

Je me souviens avoir commencer le scoutisme!!! ......Impossible, dés que je riais je faisais pipi, ou la nuit dans mon sac de couchage...Je pensais que je n'étais pas normal.

En classe de primaire il m'arrivait aussi de faire en pleine classe et là c'etait dur :

"Sophie vient au tableau" , et là, je ne pouvais pas bouger , j'avais envie de faire pipi et mon muscle ne pouvait pas retenir, j'étais bloquée sur la chaise et ça me brulait, ca me faisiat mal....

Alors, après la classe,  je rentrais chez moi les fesses mouillées, un pull sur ma taille pour cacher ça. Le soir mes parents me disaient:

       - "t'as été faire pipi avant de te coucher",...... toujours la même question du soir... Et les mensonges pour cacher le pipi au lit.... Un jour sur la table de la salle à manger alors que j'avais 9 ans j'ai vu (centre de cure énuresie), il y avait deux options, soit un mois dans les Pyrénnées soit 3 mois dans le Jura. Mes parents ont choisi 3 mois car ils se disaient que la longueur du séjour rimerait avec guérison. Je suis donc allée à la Béline à Salins les Bains (39) pendant 3 mois, de Avril à Juillet 1987, c'était un centre pour tous âges, il y avait 5 secteurs, moi j'etais au secteur 3 . le secteur 1 etait pour les petits 5/6 ans le mien ou nous avions 8/9/10 ans ,j'ai même fêté mes 10 ans là-bas étant du mois de mai. Le secteur 5 etait pour les très grands, il y avait même un de 18 ans, c'est d'ailleurs lui qui m'a appris a faire le poirier. Je pense que la coupure avec les parents était indispensable nous avions le droit à une visite par mois, ce fut très dur pour tous et toutes. Nous allions a l'école du village juste en bas pour nous les primaire, et les grands je ne sais plus trop bien. Nous avions aussi beaucoup de sorties. Les chambres étaient à 3 ou 4 et ça bougeait beaucoup selon les départs et arrivées.  Je me suis fait une amie avec qui je correspond toujours 24 ans apres.. Dans les toilettes nous avions un sablier et chaque fois que nous y allions, il fallait attendre que le sablier s'écoule pour faire pipi, si on avait reussi on mettait un soleil sur notre feuille du jour sinon un nuage. Pareil pour la nuit, si pipi au lit c'etait nuage et sinon soleil. Quelle deception d'etre mouillée quand voitre camarade d' a-coté ne l'était pas. Nous faisions des bains d'eau salée quotidiennement. c'etait agréable et rigolo de savoir que nous avions chacunes(uns) une baignoire attitrée. Nous voyions des médecins et c'est eux qui m'ont appris comment fonctionnait le système urinaire avec un schéma.

Le plus important etait le soir, le fameux REPOS ALLONGE. Je le souligne car c'est cela qui m'a guérri. Le soir , devant la télé (dans une grande salle) nous faisions le repos allongé, c'est a dire que pendant 1h nous etions allongés par terre bien droit et nous ne devions pas bouger. Puis avec les jours le temps du repos allongé diminuait et à la fin, je crois que j'etais a 20 min quand j'ai quitte le centre. En fait, de faire cela, notre vessie se remplissait vraiment bien et nous allions faire pipi juste avant de nous coucher et hop pas de pipi au lit la nuit c'etait merveilleux!!!!!!!! Je suis sortie au mois de juillet et j'ai continué ce repos allongé pendant au moins un an chez moi et voilà c'etait fini pour moi le pipi au lit!!!!!... Pour la journée j'ai encore eu quelques accidents mais après plus rien. Dans ma famille personne d'autre que moi n'avait ce probleme là mais je sais que Stephanie, mon amie de là-bas a eu un fils qui a 14 ans et qui fait lui aussi  pipi au lit. Pour ma part j'ai deux fils qui n'ont pas ca du tout...........ouf!! Je tiens à remercier tous les gens de cette cure et l'instituteur de l'école, je garde le souvenir de la beauté de cette endroit le fort Belin.......... C'était dur pour une gamine de mon âge d'être coupée de tout, combien de fois ai je voulu fuguer, mais je n'allais pas plus loin que le bas du village. Je souhaite à tous les enfants et ados de sortir de tout ça, pour moi la recette c'est la repos allongé!!!!!! plus de couches a mettre le soir et à mettre a la poubelle le matin, plus de chambre qui sent mauvais, et  surtout plus de honte, plus de larmes!!! Courage a tous                                                                                                            

Sophie BAILLON (55)

 

5 janvier 2011

 

                    ROMAIN, 9 ans a arreté de faire pipi au lit.

Nous sommes allés chez un urologue l'année dernière. Après examen, le professeur à décelé une petite vessie et un profond sommeil la nuit, ce qui, de ce fait, créait ses problèmes de pipi aiu lit. L'urologue a expliqué à ROMAIN  la situation à l'aide de shémas. Il a discuté avec lui et nous a dit qu'il faudrait se revoir un trimestre plus tard et peut etre mettre en place un stop-pipi. ROMAIN a tout de suite été séduit par ce système et n'a pas voulu, de lui même, attendre plus longtemps pour le tester, ce qu'il a dit tout de suite au professeur. Nous l'avons donc commandé de retour à la pharmacie. Deux ou trois jours après nous le recevions. Nous l'avons donc testé à partir de la. Le modèle proposé, je dois le dire, n'était pas terrible. Une grande boite reliée à un lange. Le problème de cet appareil est qu'il vaut mieux avoir plusieurs langes (mais les langes coutent chers). De ce fait, j'ai fait des recherches sur internet et j'ai décidé d'acheter un appareil. Cet appareil est muni d'un émeteur et d'un récepteur, (plus de boite à deplacer quand l'enfant se lève, et ROMAIN se lève souvent au debut du coucher), ensuite, à la place du lange, il y a une attache (ou se trouve l'émeteur) que nous devons fixer sur le slip ou le pyjama, donc si l'enfant fait plusieurs fois dans la nuit, aucun problème, il suffit de lui changer de sous-vêtement et de refixer l'emeteur, donc l'appareil est en fonction toute la nuit.

Les deux premières nuits, j'ai du me lever pour réveiller ROMAIN, et ensuite il a commencé a entendre la sonnerie, donc de se lever seul. Il nous réveillait ensuite pour changer son slip, mais déja, le lit n'était plus mouillé. Ensuite, au bout de deux mois, (pour être sûr et pour dire qu'il ne soit pas trop fatigué s'il fallait lui changer les draps puisque l'on était en vacances scolaires), nous avons décidé de ne plus lui mettre l'appareil.

Réussite total, ROMAIN revit, reprend même de l'assurance, et lui, qui nous disait il y a un an qu'il ne pas vouloir partir aux sports d'hivers avec son école l'année prochaine, maintenant, il est bien décidé d'y aller. Notre fiston est métamorphosé, on le sent revivre et il partage même son problème avec d'autres enfants énurétiques afin de les aider.

Par contre, une chose est sûre, c'et qu'avant de s'équiper de cet appareil, il faut une réelle volonté de l'enfant. Pour le nôtre, il est vrai qu'il commençait à être gèné, à cacher ses couches quand des copains arrivaient, et ne souhaitait surtout pas dormir ailleurs que chez nous.

En espèrant que cela pourra aider d'autres enfants...

                                                                                                                Mr. et Mme NAVARRO (29)

                                                                                                                Parents de ROMAIN.

 

9 décembre 2010

 

                Je suis aujourd'hui un ado agé de 15 ans, j'ai fait pipi au lit jusqu'a l'age de 14,5 ans et c'est grâce au pipi-stop que mon énurésie s'est arretée, à 9 ans j'avais déja essayé le pipi-stop mais cela n'avait pas marché.

J'étais atteins d'une énurésie primaire et ni le fait de faire pipi, ni d'être mouillé ne me réveillait. J'ai été suivi depuis mon entrée en 6ème par un urologue, différents moyens ont été mis en place (minirin, calendrier, psychologue...). A partir de 12 ans / 12,5 ans j'ai arreté de faire toutes les nuits et à 14 ans ce n'était plus qu'une nuit sur 3.

Les personnes au courant étaient mes parents, mon frère, ma soeur, mes grands-parents, certains cousins et cousines et un copain, lui aussi énurétique qui avait été en classe verte avec moi.

Tant que j'étais en primaire, ça me vexait un peu de mouiller mon lit (mais pas dramatique), mais arrivé au collège, j'avais la hantise que ça se sache.

Ma mère m'a mis des protections jusqu'a l'age de 7 ans, après cela, je me suis débrouillé tout seul. J'ai arrêté d'en mettre à 10,5 ans sauf pour dormir hors de la maison.

En CE2 je suis allé en classe verte, nous étions 3 à faire pipi au lit et nous dormions dans la même chambre, les autres ne l'ont pas su. Je suis aussi parti en voyage scolaire à 12 ans pendant 4 jours, je prenais du minirin et je mettais aux WC une culotte Drynites que j'enlevais discretement le matin.

Je n'ai jamais été grondé ni puni à cause de mon énurésie, mais j'avais parfois des soucis de propreté, (lit refermé tel quel, draps ou protections mouillés cachés ou pas rangés et aux vacances scolaires et les dimanches, grasses matinées, même si le lit était mouillé), pour ça, mes parents réprimandaient ou mon frère et ma soeur se moquaient.

Je ne parlais pas ou très peu de ça, à part avec l'urologue et aujourd'hui encore je n'aime pas en parler.

Pour moi, le seul conseil important pour celles et ceux qui en souffrent, c'est de ne pas se priver de vacances, de sorties ou d'activités à cause de l'énurésie.

 

                                                                                                                                Jean